The Queen of Nothing

De Miko
  • Autrice : Holly Black
  • Genre : Fantasy
  • Maison d’édition : Little Brown (VO)
  • Résumé : <SPOILER SUR L’ENSEMBLE DE LA CHRONIQUE>
  • Chroniques Tome 1 et Tome 2

The Queen of Nothing : He will be destruction of the crown and the ruination of the throne.

Power is much easier to acquire than it is to hold onto. Jude learned this lesson when she released her control over the wicked king, Cardan, in exchange for immeasurable power.

Now as the exiled mortal Queen of Faerie, Jude is powerless and left reeling from Cardan’s betrayal. She bides her time determined to reclaim everything he took from her. Opportunity arrives in the form of her deceptive twin sister, Taryn, whose mortal life is in peril.

Jude must risk venturing back into the treacherous Faerie Court, and confront her lingering feelings for Cardan, if she wishes to save her sister. But Elfhame is not as she left it. War is brewing. As Jude slips deep within enemy lines she becomes ensnared in the conflict’s bloody politics.

And, when a dormant yet powerful curse is unleashed, panic spreads throughout the land, forcing her to choose between her ambition and her humanity…

Nous retrouvons donc Jude, lorsqu’elle est bannie dans le monde des humains par Cardan à la suite du meurtre de son frère, elle essaye tant bien que mal de reprendre une vie normale sans pouvoir, sans duperie.. Elle qui a été faite Reine des Faes, se retrouve à ne plus être rien : The Queen of Nothing. 

C’est sans compter sur sa sœur qui arrive à son appartement dans le monde des humains  pour lui avouer un meurtre, Jude prend donc la place de Taryn à contre coeur puisque Jude la hait, et retourne dans le monde des Faes pour retrouver sa position mais surtout Cardan.

La relation de Jude et Cardan est devenue un poil trop facile, par là j’entends qu’on ne retrouve pas le piquant qui les liait dans les deux tomes précédents. Même si l’amour et la haine sont liés inextricablement. 

Cardan n’est toutefois plus autant froid et mauvais que dans le tome 1, il s’est quelque peu adoucit , en étant toujours aussi facétieux. Mais les mots de Cardan pour Jude m’ont vraiment touché, il se met à nu pour elle sans lui mentir. 

Quand à Jude, même si je l’ai beaucoup aimé dans son rôle de High Queen, je l’ai trouvé un peu trop sage par rapport aux précédents tomes où elle faisait preuve d’habileté pour manipuler Cardan. Ici, elle est Souveraine au même titre que Cardan mais sa difficulté sera sa condition humaine parmi des Faes. Elle arrive tout de même à se faire respecter par les Faes, bien qu’étant Humaine. Elle a su se montrer sous différents aspects avec des beaux oxymores : brisée mais forte, fragile mais toujours impitoyable.

En tout cas, leur romance est vraiment magique dans l’entremêlement des sentiments de l’amour, de la haine mais aussi avec de l’humour et du piquant. Les quitter fut un déchirement pour moi. (C’est tout de même trop facile ce dénouement alors qu’il y avait tellement de choses à faire pour ce couple.)

On retrouve des personnages comme Vivi et Heather qui tentent de s’apprivoiser entre fae et humaine. Cependant, je m’attendais à voir plus Nicassa, qui est un personnage plutôt énigmatique notamment dans ce qu’elle pense ou pas de Jude. 

The Queen of Nothing est le livre que j’ai le plus attendu en 2019. Après deux premiers tomes plein de piquants, avec une fin pour le deux juste intense. On se pose tellement de questions à base de pourquoi, pourquoi et encore pourquoi ! Une seule chose m’obsède alors : lire la suite et donc, par extension, finir la saga. 

On se retrouve baladés de pages en pages dans les deux précédents opus, entre les jeux de pouvoirs, la politique, la royauté… 

Une fois le saint graal reçu, je n’ai pas plongé dessus directement, non non. Je n’ai pas pu me résoudre à clore cette saga. 

Cette lecture est un gros « ok ».

En soi ce livre est une conclusion à cette formidable saga, mais je ne peux pas m’empêcher de trouver que c’était trop rapide par moment ! 

Écrire cette chronique est difficile pour moi parce qu’il y a des choses qui m’ont plu et d’autres beaucoup moins… 

L’autrice a passé au second plan les enjeux politiques. Nous avons suivi toute une hiérarchie au sein du Royaume d’Elfhame. L’accès à la couronne de sang, les différentes cours Seelie/Unseelie, Shadows/Worms etc. Toutes ces intrigues ont disparu dans le dernier tome. 

Ce sont en fait des problèmes que les personnages résolvent très facilement et cela m’a dérangé, surtout quand on connaît les autres tomes et donc la complexité de l’univers construit par Holly Black.. 

L’univers est juste incroyable avec les magnifiques descriptions de l’autrice dans les précédents tomes mais pas dans celui ci malheureusement on comprend rapidement où elle veut nous emmener avec les intrigues, mais aussi la malédiction qui disons le était un peu prévisible, ça manque de surprise, de waouh 

Par contre, effectivement ce finale était trop facile, trop rapide ce qui est vraiment dommage. The Folk of The Air est censé avoir un univers sombre et malgré tout, tous les personnages manquaient de saveurs, mais la fin est trop lumineuse pour cette saga… 

C’est fort possible que cela soit à cause du raccourcissement de la date de sortie, j’ai cette sensation d’inachevé, si on compare aux deux précédents tomes, le monde de Elfhame s’est essouflé et avec lui toutes les intrigues. Holly Black, que nous as-tu fait ??? 

C’est pour moi un coup de coeur intersidéral pour la saga dans sa globalité mais pas pour The Queen of Nothing où là j’éprouve seulement un Mouais final et je continue de penser que c’était un peu court pour résoudre les intrigues. Je sais déjà que je relirai cette merveilleuse saga encore et toujours parce qu’elle tient une place importante dans ma vie. 

Et bien sur les fanarts sur Internet me réconforteront de cette cruelle perte. 

Ne paniquez pas, parce que Rageot sort en Avril 2020 le tome 1 en Français et j’espère que vous vous jetterez dessus (enfin pas trop hein… parce que Cardan est à moi :D) 


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