Auteur : Marie Rutkoski
Genre : Dystopie
Maison d’édition : Lumen Éditions
Nombre de pages : 464 pages
Synopsis : Gagner peut être la pire des malédictions…
Fille du plus célèbre général d’un empire conquérant, Kestrel n’a que deux choix devant elle : s’enrôler dans l’armée ou se marier. Mais à dix-sept ans à peine, elle n’est pas prête à se fermer ainsi tous les horizons. Un jour, au marché, elle cède à une impulsion et acquiert pour une petite fortune un esclave rebelle à qui elle espère éviter la mort. Bientôt, toute la ville ne parle plus que de son coup de folie. Kestrel vient de succomber à la » malédiction du vainqueur » : celui qui remporte une enchère achète forcément pour un prix trop élevé l’objet de sa convoitise.
Elle ignore encore qu’elle est loin, bien loin, d’avoir fini de payer son geste. Joueuse hors pair, stratège confirmée, elle a la réputation de toujours savoir quand on lui ment. Elle croit donc deviner une partie du passé tourmenté de l’esclave, Arin, et comprend qu’il n’est pas qui il paraît… Mais ce qu’elle soupçonne n’est qu’une infime partie de la vérité, une vérité qui pourrait bien lui coûter la vie, à elle et à tout son entourage.
Gagner sera-t-il pour elle la pire des malédictions ? Jeux de pouvoir, coups de bluff et pièges insidieux : dans un monde nouveau, né de l’imagination d’une auteure unanimement saluée pour son talent, deux jeunes gens que tout oppose se livrent à une partie de poker menteur qui pourrait bien décider de la destinée de tout un peuple.
L’histoire nous dépeint deux clans : les Valloriens qui sont devenus riches en prenant le pouvoir sur les Herranis, devenus leurs esclaves à la suite de la conquête de leur région. Des intrigues politiques qui semblent intéressantes.
Nous suivons Kestrel, une Valorienne de haute noblesse, la fille du Général des armées de l’Empereur.
Le récit est à la 3ème personne du singulier ce qui montre que le narrateur souhaite rester omniscient.
Kerstel est une stratège née, elle retrouve son alter égo en Arin, l’esclave herrani.
L’auteure a réussi à mettre en avant les intrigues politiques, les jeux de pouvoirs, les manœuvres stratégiques. La relation entre Kestrel et Arin nous intrigue, nous tient en haleine et nous pousse à en vouloir plus.
Beaucoup de sentiments s’entremêlent entre la Valorienne et le Herrani. Ils sont censés Etre ennemis jurés, mais Kestrel va faire le premier pas vers Arin en lui montrant ce qu’elle éprouve. Ce qui finalement se solde d’une explosion. Leur relation se fissure petit à petit quand elle comprend ce qui se passe. Les émotions comme la peur la culpabilité, le mensonge la trahison et tout ce qu’éprouvent deux amis ennemis prennent le dessus.
L’interdiction d’aimer une autre personne qu’un valorien par exemple, est une forme de manipulation de la part des valoriens.
La fin de ce tome est un retournement de situation, et j’ai besoin de lire la suite très rapidement.